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UGTT-UTICA : du changement au niveau des négociations sectorielles

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Belgacem Ayari, secrétaire général-adjoint de l’Union Générale Tunisienne du Travail a déclaré lors de l’émission Midi Show de ce mercredi 20 janvier 2016 que la centrale syndicale et l’UTICA ont convenu de changer le mode des négociations sectorielles et que le comité central ne sera plus engagé dans ces négociations. Il a ajouté que ces négociations seront menées dans chaque secteur séparément et que la valeur de toute majoration dépendra des spécificités du secteur concerné.

Sur un autre plan, Belgacem Ayari a indiqué que le président de la république Béji Caid Essebsi n’a pas été invité aux festivités du 70e anniversaire de l’UGTT, tout comme les représentants des composantes du pouvoir exécutif. Il a ajouté que seul, le président de l’ARP, Mohamed Ennaceur a été invité en raison des prises de positions positives vis-à-vis la centrale syndicale sous le règne de Bourguiba.

Par ailleurs, Belgacem Ayari a affirmé que l’UGTT soutient les mouvements protestataires pacifiques des habitants de Kasserine en soulignant que l’Etat n’arrive toujours pas à exploiter les "10 milliards de dinars" consacrés au développement régional et ce à cause de certains litiges immobiliers.

Il a ajouté qu’il comprend la déception de la jeunesse à Kasserine en affirmant que les citoyens ont besoin de mesures concrètes impulsant l’investissement dans leur région.

Khalil Ghariani : l’investissement est le fruit d’une stratégie générale
De son côté, le membre du bureau exécutif de l’UTICA, Khalil Ghariani a déclaré que les deux organisations nationales discuteront d’autres sujets, une fois les négociations sectorielles à titre de 2016 et 2017, clôturées. Il a ajouté que parmi ces sujets, l’augmentation du pouvoir d’achat du citoyen, l’amélioration du rendement et de la rentabilité etc.

Selon lui, l’investissement est le fruit d’une stratégie générale qui consiste à créer l’infrastructure de base dans les régions défavorisées par le secteur public pour permettre ensuite au secteur privé d’investir et de créer la richesse.